Effondrement nutritionnel, traces de solvants, conditions de stockage inadaptée, oxydation des acides gras et intolérance à la cuisson élevée. Il faut être informé, pour bien choisir son huile, en consommer suffisamment et bien l’utiliser, car les acides gras sont essentiels à votre organisme pour fonctionner, et notamment à votre cerveau et à votre peau! Des apports insuffisants augmentent le risque de problèmes métaboliques, cardio-vasculaires, et favorisent la persistance de trouble de santé mentale (sentiment dépressif, anxieux, troubles de la concentration, de la mémorisation, fatigue persistante). Pour un bilan en Acide Gras, n’hésitez pas à prendre rendez-vous sur MEDOUCINE : https://www.medoucine.com/consultation/bressuire/jessica-pauchet/14123
Pour bien comprendre :
Depuis les années 1960, globalement, on vous vante les mérites des huiles végétales, qu’elles soient d’olive, de colza, de noix, de tournesol etc. Elles ont petit-à-petit remplacé les graisses animales de porc, de bœuf ou de mouton que l’on clarifiait (on les faisait bouillir pour en retirer les impuretés) et que l’on utilisait largement en cuisine, et comme moyen de conservation.
Alors, est-ce vraiment la panacée ?
Ce qui est sûr, c’est que toutes les huiles végétales ne sont pas vraiment les élixirs que l’on vous promet.
Tout d’abord, l’appauvrissement des sols de culture fait que les oléagineux à partir desquels sont produites les huiles n’ont plus la même richesse nutritionnelle qu’initialement. Par ailleurs, les procédés d’extraction (excepté pour les extraction première pression à froid) nécessitent l’utilisation de solvants, dérivés d’hydrocarbures pétrolières – et notamment l’hexane. Des traces d’hexane sont régulièrement retrouvées dans les huiles végétales (olive, 4 graines…), mais également dans les produits industriels transformés (plats préparés, biscuits…) qui sont vendus dans le commerce – ce qui pose évidemment un problème de toxicité majeur. Enfin, l’huile est distillée avec d’autres solvants – moins nocifs, pour évacuer par évaporation les solvants d’extraction – plus nocifs. Le procédé de transformation des oléagineux pour obtenir de l’huile est donc très invasif, ce qui porte atteinte à son intérêt nutritionnel, et ne garantit pas un produit sans danger !
Et cela ne s’arrête pas là : les acides gras sont très sensibles à l’air et à la lumière. On parle alors d’oxydation. Ainsi, les huiles mises en bouteille ont été au contact de l’air, et une partie de ses acides gras est déjà oxydée. Par ailleurs, elles sont stockées dans les rayons sous les néons avant que vous les achetiez – ce qui pose le problème de l’exposition à la lumière. Les huiles achetées, ainsi, fussent-elles obtenues à partir de procédés garantis sans solvants (première pression à froid, je le répète), sont déjà oxydées lorsque vous les achetez. Les acides gras oxydés deviennent « trans ». Une accumulation d’acide gras trans pose problème sur le plan métabolique. On notera également que certains industriels tentent de modifier génétiquement les huiles pour les rendre moins sensibles à l’oxydation : nous n’avons aucun retour sur l’innocuité de ces procédés… Pour information, des études sur les nuggets et autres morceaux de poulets frits dans les Fast Food ont révélé par moins de 130 molécules toxiques liées à l’oxydation des acides gras.
Autre sujet relatif aux huiles végétales est celui des omégas. Les études les plus optimistes montrent que nous consommons au moins 20 fois trop d’omégas 6 (via également la viande, car les animaux d’élevage sont élevés avec des céréales très riches en omégas 6) – qui sont largement inflammatoires. On nous conseille de rééquilibrer ce taux en consommant davantage d’omégas 3 (poissons gras) et d’omégas 9 (acide oléique présent notamment dans l’huile d’olive), réputés anti-inflammatoires (prostaglandine et résolvine). Les huiles végétales issues d’oléagineux sont pourtant riches en omégas 6…Et il n’est pas conseillé de consommer de grandes quantités de poissons gras (omégas 3), du fait de leur forte teneur en métaux lourds – et par souci éthique... Ainsi, pourrions-nous penser autrement, et diminuer notre consommation d’omégas 6 – à savoir notre consommation de viande, et d’huile végétales pour améliorer cet équilibre omégas 3/ omégas 6.
Alors, comment faire ? Nous pouvons privilégier l’huile d’olive première pression à froid uniquement pour tous les assaisonnements à froid, et les cuissons douces (en dessous de 150 degrés). Pour les cuissons au four, l’huile de coco ou l’huile de palme résisteront à des cuissons longues jusque 210 degrés – et conviendront aux préparations de gratins, de gâteaux ou autres. Pour les cuissons plus fortes (viande à saisir), nous conseillons le GHEE – qui est un beurre clarifié que l’on trouve facilement en épicerie ou magasin bio, et que l’on peut également réaliser soi-même à partir de beurre acheté dans le commerce ! Et enfin, on évite les fritures, qui, en plus de détériorer les molécules de l’aliment frit, sont riches en acides gras trans nocifs pour votre santé !

Comments