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La pelade, un message criant du corps

Photo du rédacteur: Jessica PauchetJessica Pauchet

Des plaques sans cheveux ou sans barbe, des déformations des ongles… la pelade concerne de plus en plus de personnes, et des sujets de plus en plus jeunes. Pourquoi ?


La pelade concerne les phanères (cheveux, poils, ongles) : elle est souvent localisée au niveau du cuir chevelu, et apparaît généralement assez tôt au cours de la vie (avant 20 ans). Elle peut aller et venir, et les traitements allopathiques (crèmes à base de corticoïdes, azote liquide, greffes de cheveux) ont des résultats assez mitigés. Il est important d’identifier les causes premières de ce phénomène, et de comprendre les processus en œuvre.


La pelade n’est pas une maladie « magique » qui nous tombe dessus du jour au lendemain, et l’origine psychosomatique (choc émotionnel) de la pelade n’est pas prouvée scientifiquement. Elle est, au contraire, le résultat d’un dysfonctionnement interne persistant. Un processus auto-immun est alors en cause : la pelade du cuir chevelu, par exemple, est un retournement du système immunitaire du corps, qui envoie ses cellules pour détruire les follicules pileux sur une zone déterminée. Cette zone peut être délimitée ou évolutive.


Il s’agit donc d’une maladie auto-immune, résultant d’une inflammation systémique chronique. Les mesures à mettre en œuvre sont communes avec les autres maladies auto-immunes que peuvent être le vitiligo, le psoriasis, la thyroïdite d’Hashimoto, la sclérose en plaque, la polyarthrite rhumatoïde etc. D’ailleurs les personnes présentant une pelade sont plus sujettes à développer d’autres maladies auto-immunes dans un avenir plus ou moins proche, si elles ne font pas l’objet d’une prise en charge. A préciser qu’un bilan de la thyroïde est à préconiser pour toute personne présentant une pelade, même légère et limitée.


Ces mesures concernent la prise en charge de la sphère intestinale (le lieu de l’immunité), l’hygiène de vie en général, une complémentation personnalisée précise en micro-nutrition pour compenser l’épuisement métabolique résultant de l’hyperfonctionnement du système immunitaire, et un suivi en psychothérapie.


C’est donc une approche purement holistique qu’il faut privilégier pour ces pathologies. L’impact psychologique ne peut pas non plus être ignoré, tant la pelade peut créer un sentiment de honte ou de malaise chez les personnes qui en souffrent.

Si vous souffrez d’une pelade, même limitée, et même éphémère (qui vient et qui repart sans raison apparente), il est important de consulter : https://www.medoucine.com/consultation/bressuire/jessica-pauchet/14123



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