Les rhumatismes englobent toutes les douleurs d’usure qui peuvent être localisées au niveau des articulations, ou de zones plus larges du corps comme le dos. Ils résultent d’un processus naturel de vieillissement des matières osseuses, qui, au fil des années, vont voire les répercussions des mouvements physiques augmenter du fait d’une baisse inéluctable de la masse musculaire (la fameuse senescence). Ceci est d’autant plus important chez les femmes, qui connaissent brutalement une baisse de la production des hormones génitales à la ménopause– qui, en dehors de leurs fonctions de reproduction, ont également des fonctions anabolisantes de maintien en forme de l’organisme.
La douleur peut parfois être handicapante, et la tentation est grande de consommer des anti-inflammatoires stéroïdiens (dérivés de la cortisone) ou non-stéroïdiens (attention au foie, à l’estomac et aux reins) – avec le risque avéré reconnu d’augmentation des troubles cardio-vasculaires. On se souvient du scandale du Vioxx au début des années 2000 : cet anti-inflammatoire, reconnu par l’ensemble de la communauté médicale et même primée du prix Gallien (le prix de l’excellence médicale !!!) a été responsable de près de 140 000 infarctus du myocarde, entraînant pas moins de 55 000 décès potentiels.
La consommation d’anti-inflammatoires de synthèse est donc à bien peser : entre les bénéfices à court-terme de suppression de la douleur, et les risques à long-terme. Chacun peut y faire son arbitrage.
Les mesures anti-inflammatoires naturelles sont, elles, sans conséquences néfastes sur l’organisme. Au contraire, en plus de soulager les rhumatismes, elles contribuent à améliorer votre santé globale. Il s’agit, entre autres, de mesures hygiénistes (alimentation, sommeil, activité physique, perturbateurs endocriniens) et d’un accompagnement en phytothérapie à dose physiologique (la plante telle que la nature la donne, sans qu’elle soit artificiellement enrichie).
Et l’une d’elle ne coûte rien, et rapporte beaucoup : il s’agit de la marche. Marcher de manière rythmée 1 heure par jour entraîne la production d’ostéocalcine, qui est l’hormone protéique des tissus osseux. Elle améliore non seulement la fixation du calcium, mais permet aussi une meilleure réponse à l’insuline. C’est donc double-effet gagnant : un remodelage du squelette, et une lutte préventive (ou curative) contre le diabète de type 2 (insulinorésistance), et le diabète de type 3 (la fameuse maladie d’Alzheimer).
La prise en charge en naturopathie des rhumatismes s’inscrit dans une démarche intégrative de compréhension des dysfonctionnements globaux de l’organisme, à savoir du système métabolique (l’importance du foie, et du pancréas), du système nerveux et du système endocrinien. En analyse large, les interactions psychosomatiques et émotionnelles sont aussi analysées.

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