L’acné est banalisée : une légende urbaine moderne la considère comme un passage obligé pour les adolescents, mis à mal par un système hormonal en effervescence. Mais qu’en est-il vraiment ?
S’il est vrai que l’acné est souvent due à des perturbations hormonales, cette maladie inflammatoire chronique n’est pas réservée aux adolescents. Aussi y-a-t-il de plus en plus d’hommes et de femmes adultes qui présentent ces apparitions caractéristiques de boutons blancs.
La peau est un émonctoire, ce qui signifie qu’elle a une fonction d’élimination de déchets. L’acné apparaît lorsque cet émonctoire ne peut plus fonctionner correctement : la peau se peut plus se débarrasser des déchets métaboliques, qu’elle accumule alors. Elle graisse ; nous parlons d’excès de sébum, qui finalement, en surcharge, s’agglomère et forme des boutons blancs. Ces boutons forment une plaie sur l’épiderme, créant une inflammation : ce sont les petites zones rouges autour du bouton.
La question est donc : pourquoi la peau est-elle surchargée ?
La piste hormonale est souvent une réponse, mais incomplète. En effet, lors de l’adolescence se met en place la production hormonale des glandes sexuelles (ovaires et testicules), ce qui se traduit dans le corps par une augmentation des hormones en circulation dans le sang. Pendant l’âge adulte également, il peut y avoir des périodes de déséquilibres hormonaux (excès d’oestrogène par exemple) , qui entraînent la même problématique.
Ces hormones sont dégradées par le foie. Cet organe fondamental s’occupe également de la digestion, du traitement des médicaments, de la métabolisation de nombreuses molécules, comme le fer, et du stockage des sucres … On comprend donc bien l’influence de l’alimentation, et en particulier l’incidence de notre alimentation moderne.
Les produits transformés, le sucre sous toutes ses formes (glucides, fructose, sucre raffiné, etc), l’excès de consommation de protéines animales (et en particulier de produits laitiers), la sédentarité évolutive, le manque de sommeil, la mauvaise gestion des émotions (et notamment la colère), et le stress…. Beaucoup de paramètres compliquent le travail de notre foie. Et c’est comme si une station d’épuration n’arrivait plus à suivre la cadence…
Nous constatons une véritable épidémie de l’acné, face à laquelle la résignation fait loi. Alors que ce n’est pas une fatalité ! Il existe des méthodes pour limiter ce phénomène inflammatoire, voire l’éliminer : des mesures hygiénistes évidemment, mais également cosmétiques. Car les produits industriels que nous appliquons sur notre peau mettent à mal le microbiote naturel de notre épiderme, le « décapant » et empêchant donc la peau de remplir ses missions d’émonctoire.
Parce qu’elle peut laisser des cicatrices physiques, et psychologiques, il faut la prendre en charge. Vous pouvez prendre rendez-vous : https://www.medoucine.com/consultation/bressuire/jessica-pauchet/14123

Comments