De nombreuses marques adhèrent à cette initiative de Santé Publique France, visant à classer les produits proposés dans le commerce en fonction de leur score nutritionnel.
Ce score nutritionnel est calculé en fonction de l’intérêt nutritionnel du produit (concentration en fibres, nutriments, vitamines) et de ses inconvénients (calories, mauvaises graisses, quantités de sucre et de sel).
Dans l’idée, la démarche est louable : elle informe le consommateur et lui permet de comparer des produits similaires entre eux, et pousse les industriels à limiter les quantités de sucres, de sels, de mauvais gras etc.
Toutefois, il y a de nombreuses incohérences : le Nutriscore est loin d’être un indice santé ! Il fournit de très bonnes notes (A ou B) à des produits Nesquik, Coca Zéro, des sandwich triangles, des cordons bleus Le Gaulois. Les aliments ultra-transformés ne sont donc pas pénalisés par ce système de notation, et peuvent induire le consommateur en erreur.
La classification NOVA est beaucoup plus intéressante car le degré de transformation des aliments est pris en compte, et cet indice valorise les produits en AOP (appelation d’origine contrôlée), qui peuvent être injustement pénalisés par l’indice Nutriscore. Par ailleurs elle prend en compte la quantité de produits chimiques alimentaires, de pesticides et de métaux lourds présents dans l’aliment, ce qui en fait une classification beaucoup plus fiable !

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