Le jeûne intermittent est de plus en plus pratiqué en France : il s’agit d’observer une période d’abstinence alimentaire de plusieurs heures, 16 heures en général. En pratique, le jeûneur sautera le repas du matin ou du soir.
Les effets positifs du jeûne sont indiscutables : la mise au repos du système digestif, un surcroît d’énergie, une régulation calorique, une diminution des douleurs inflammatoires, et un sentiment de mieux-être généralisé. On lui attribue des vertus protectrices de certains cancers, et de maladies neuro-dégénératives comme Alzheimer, notamment….
Mais le jeûne n’est pas fait pour tout le monde ! Ainsi, avant de décider de se lancer dans un programme de jeûne, même séquentiel, il faut s’assurer de sa vitalité, et de son statut nutritionnel. Par ailleurs, certains états ou certaines pathologies peuvent constituer des contre-indications au jeûne.
Des fondamentaux sont également à intégrer, tels que la constitution du repas post-jeûne. En effet, si je saute le repas du matin, il ne s’agit pas de faire du repas du midi un déluge calorique qui aurait pour effet de « choquer » le corps. Aussi les 8 heures pendant lesquelles le jeûneur s’alimentera devront comprendre plusieurs repas avec des aliments nutritifs, construits de sorte à ne pas perdre tous les effets bénéfiques du jeûne.
Des carences nutritives peuvent également apparaître ou s’empirer par ce type de pratique ; une séance en naturopathie et en nutrition vous permettra d’éviter ces écueils.
Quant aux jeûnes plus longs, un accompagnement est indispensable : la période d’abstinence se prépare, de même que la reprise alimentaire. Il convient également de prendre en considération des paramètres biologiques pour ne pas affaiblir la vitalité ou détériorer l’état de santé physique ou psychique.

Comments