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La psychonutrition : et s’il était grand temps d’en parler ?

Photo du rédacteur: Jessica PauchetJessica Pauchet

Depuis 2012, et de manière plus active depuis 2015 les recherches se multiplient sur les effets de notre mode de vie sur notre santé mentale. Activité sportive, méditation, développement personnel … et maintenant alimentation. Pourquoi ce sujet fait-il couler autant d’encre ?


Tout d’abord parce que les traitements médicamenteux que la psychiatrie propose pour accompagner les adultes et les enfants en souffrance sur le plan mental, que ce soit une dépression, un trouble du spectre autistique, la schizophrénie, ou encore les troubles de l’attention et l’hyperactivité, ne sont pas toujours efficaces, ou du moins suffisants. Quant aux psychothérapies, elles peuvent traîner en longueur…


Plusieurs meta-analyses de qualité viennent alors apporter des pistes nutritionnelles, en complément du suivi médical traditionnel : on parle de psychonutrition, ou d’accompagnement nutritionnel en santé mentale. Il s’agit, en fonction du profil, de déterminer un mode alimentaire plus satisfaisant, et souvent une complémentation micronutritionnelle ciblée.


Un accompagnement en jeûne séquentiel est également préconisé, pour les adultes uniquement, et si la vitalité de la personne le permet. Pour information la pratique du jeûne thérapeutique (plus contraignant que le jeûne séquentiel) est largement répandu dans d’autres pays, et notamment chez nos voisins allemands, dans le cadre de la prise en charge médicale des dépressions. A noter que les patients sont accompagnés dans leur pratique du jeûne, et qu’il est indispensable de consulter avant de s’engager dans cette voie.


La prise en compte du microbiote intestinale (la fameuse flore intestinale) symbolise également une grande révolution dans le monde de la santé mentale. Bien loin d’être une science-fiction, de nombreuses études se basant sur des données purement scientifiques montrent que les personnes ayant des troubles mentaux – qu’ils soient conjoncturels (dépression, anxiété, manque de concentration, troubles du sommeil) ou structurels (maladie mentale diagnostiquée par un psychiatre) ont une constitution de leur microbiote différente d’une personne saine sur le plan mental.


Bref, la psychonutrition prend forme, et les recherches la font évoluer à vitesse grand V ! Les psychiatres sensibilisés à ces questions conseillent alors à leur patient de compléter leurs thérapies par des mesures hygiénistes, qui, également, dans bien des cas, permettent à certaines molécules d’être plus efficaces (c’est le cas des anti-dépresseurs).


Un accompagnement en naturopathie, et plus spécifiquement en nutrition, est donc un bon moyen de préserver ou de retrouver une bonne santé mentale. Formée à la psychonutrition, je vous invite à prendre rendez-vous en consultation si vous souhaitez un accompagnement complet : https://www.medoucine.com/consultation/bressuire/jessica-pauchet/14123



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