Eh non, c’est une étape physiologique, qui résulte de l’épuisement des stocks de follicules ovariens de la femme, et qui va entraîner une modification du fonctionnement hormonal sur une durée de 7 ans en moyenne. A l’issue de cette période de changement physiologique, l’organisme acquiert un nouvel équilibre, et les symptômes de la ménopause disparaissent progressivement.
La ménopause se prépare silencieusement dans le corps dès 39-42 ans en fonction des femmes, et il est important de mettre en place des mesures hygiénistes pour en limiter les conséquences physiques et psychologiques, et pallier à la faiblesse d’entretien et de réparation de l’organisme en découlant.
Remarque importante : si l’organisme abandonne sa capacité de procréation, les ovaires ne cessent pas de fonctionner pour autant. Ils n’ont pas uniquement des fonctions sexuelles, mais surtout une fonction anabolisante d’entretien et de restauration du corps au quotidien, et ce depuis la fin de l’adolescence !
Parmi les principales manifestations handicapantes pour les femmes, arrivent en tête les bouffées de chaleurs, qui concernent plus d’une femme sur deux. Elles commencent généralement en péri-ménopause (période précédant la ménopause), et peuvent handicaper le quotidien des femmes en moyenne pendant 7 ans !
Des traitements hormonaux substitutifs sont souvent prescrits par les médecins, mais sujets à controverse en raison de leurs effets cancérigènes, et du risque augmenté de formation de caillots de sangs dans les vaisseaux sanguins.
Il est prouvé que des causes hygiénistes influencent le niveau de nos hormones, et par là, la survenue et l’intensité des bouffées de chaleur. Ainsi, agir sur ces paramètres peut parfois suffire à les rendre largement supportables : alimentation trop riche en produits transformés, insuffisance d’activité physique, consommation d’alcool ou du tabac, surexposition au stress et mauvaises gestions des émotions principalement.
Un suivi en micro-nutrition peut également compléter l’accompagnement, avec, par exemple des apports augmentés notamment en vitamine E anti-oxydante (une poignée d’amandes, quelques noix du Brésil suffisent en apport quotidien), en EPA-DHA (oméga 3 issus des poissons gras) pour diminuer les bouffées de chaleur nocturnes, ou encore une complémentation associée de vitamine C et d’hespéridine.
La phytothérapie est également d’un grand secours, avec l’utilisation, contre les bouffées de chaleur, notamment de la sauge officinale (gélules de plantes sèches ou solution hydro-alcoolique) en cure, des isoflavones du soja ou du kudzu (oestrogene-like), ou encore la consommation de lin en cas d’hyperostrogénie. Le gattilier (en EPS) peut également être préconisé.
La poudre de trèfle rouge aide à réguler les troubles de l’humeur. On peut l’utiliser en synergie avec la passiflore (calmante, apaisante), voire même y combiner la valériane s’il y a des troubles du sommeil récurrents. Le recours aux bourgeons (de figuier par exemple) peut également être préconisé.
Ces pistes sont données à titre indicatif et ne remplacent en rien une consultation avec un naturopathe, phytothérapeute ou praticien de micro-nutrition. L’usage déraisonné des plantes est dangereux : il faut connaître les principes actifs, les dosages, les interférences avec la médecine allopathique et les contre-indications (ici, notamment, en cas d’antécédents de cancers hormono-dépendants).
J’attire également l’attention sur l’importance de la psychothérapie à cette période de la vie de la femme : accueillir et accepter les changements qui se passent en soi a également un effet bénéfique non-négligeable sur les manifestations physiques et psychologiques découlant de la ménopause.
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