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Arrêter le sucre, une bonne idée ?

Photo du rédacteur: Jessica PauchetJessica Pauchet

Que ce soit en prévision du summer body, ou dans une volonté plus large de préserver sa santé, le sucre est souvent mis sur le banc des accusés. Que faut-il en penser ?


Le sucre est effectivement mauvais pour la santé. C’est connu de tous ! Mais, comme dans tous les domaines, la vraie question est celle de l’équilibre. Manger une part de gâteau le dimanche, une glace pendant les vacances, ou mettre du sucre dans vos fraises ne va pas dérégler votre métabolisme, sauf pathologie spécifique. Inutile donc de s’imposer des règles trop restrictives, limiter la fréquence et les quantités de sucre suffisent à préserver la santé.

Remplacer le sucre blanc par du sucre roux, plus sucrant, par le miel ou le sirop d’agave est également une habitude à prendre ! De même que cesser d’acheter des yaourts aromatisés, des crèmes desserts industrielles, et des biscuits industriels, par exemple. Et surtout, éliminer autant que possible toute boisson sucrée (les sodas et eaux aromatisées, mais également les jus de fruits)


Rééduquer son palais progressivement, en toute conscience, peut être un processus un peu long mais valable : s’habituer à manger un yaourt nature, diminuer la quantité de sucre dans ses gâteaux maisons, faire ses glaces soi-même… Mais aussi remplacer les repas traditionnellement sucrés (petit-déjeuner et goûter) par des repas ou en-cas salés : on troque le pain au chocolat contre une galette de sarrasin jambon fromage, ses céréales Miel-Pops contre une part de quiche lorraine, ou encore les tartines de pain de mie-Nutella contre une omelette fraîche. Moins de sucre, et plus de densité nutritionnelle – c’est gagnant-gagnant !


Le scoop (qui n’en est pas un) est qu’il y a des ennemis plus pervers que le sucre de vos desserts : ce sont les sucres cachés. Cachés dans quoi ? Dans les préparations « salées » : le pain de mie, les sauces tomates industrielles, les plats préparés, le ketchup, les légumes en conserve … Alors, davantage que de vouloir éliminer de son alimentation certaines catégories, comme les sucres, il est préférable de privilégier une alimentation moins transformée. Comment ? C’est très simple : on achète les produits au maximum sous leur forme naturelle. Une pomme plutôt que la compote, des carottes fraîches plutôt que les carottes râpées industrielles ou encore des lentilles plutôt que des pâtes blanches.





Même si l’alimentation est un pilier fondamental de votre santé, on ne peut pas tout miser sur ce seul levier de santé. Le sommeil, l’activité physique, la gestion des émotions, la respiration sont autant de paramètres tout aussi essentiels. Si vous souhaitez faire le point, vous pouvez prendre rendez-vous : https://www.medoucine.com/consultation/bressuire/jessica-pauchet/14123

 

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